Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome II, 1827.djvu/151

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qui suffiront à celuy qui ne pourra ou ne voudra lire tout le livre. Seulement ay-je icy à donner un advis necessaire à celuy qui pretend à la sagesse, qui est de ne separer la pieté de la vraye preud’homie, de laquelle nous avons parlé cy-dessus, se contentant de l’une ; moins encore les confondre et mesler ensemble : ce sont deux choses bien distinctes, et qui ont leurs ressorts divers, que la pieté et probité, la religion et la preud’homie, la devotion et la conscience ; j’instruis icy, comme aussi l’une sans l’autre ne peust estre entiere et parfaicte, mais non pas confuses. Voyci deux escueils dont il se faut garder, et peu s’en sauvent, les separer