Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome II, 1827.djvu/350

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peu. La bienveillance (chose très-utile et quasi du tout necessaire, tellement que seule vaut beaucoup, sans elle tout le reste est peu asseuré) s’acquiert par trois moyens : douceur non seulement en paroles et en faicts, mais encore plus aux commandemens et en l’administration ; ainsi le requiert le naturel des hommes, qui sont impatiens et de servir du tout, et se maintenir en une entiere liberté, (…). Ils obeyssent bien volontiers en subjects, mais non en esclaves : (…). Et à la verité l’on obeyt plus volontiers à celuy qui commande