Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

56 RÉVOLUTIONS ANCIENNES.

du philosophe, qui ne sauroit essuyer une larme a .

Mais ces remèdes , en engourdissant un mo- ment les maux de l'Etat, ne furent pas assez puissants pour les dissiper. Peu après le départ d'Epiménide , les factions se rallumèrent. Enfin les partis fatigués résolurent de se jeter dans les bras d'un seul homme. Heureusement pour la république, cet homme étoit Solon 1 .

Je n'entrerai point dans le détail des institu- tions de ce législateur célèbre, non plus que dans celui des lois de Lycurgue : de trop grands maîtres en ont parlé. Je dirai seulement ce qui tend au but de mon ouvrage. Pour ne pas couper le sujet, nous allons continuer l'histoire d'Athènes jusqu'au bannissement des Pisistra- tides : nous reviendrons ensuite à Lacédémone.

a Voilà un singulier athée!. Trouve-t-on dans le Gé- nie du Christianisme une page où l'accent religieux soit plus sincère et plus tendre ? Nouv. Ed'.

1 Plut. , in Solon.

��mm<&;

�� �� �