Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/191

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les petites choses aux grandes, je dirois encore, qu’il a pavé son tribut à notre révolution, en fournissant à M. Flins a le sujet de son ingénieuse comédie 1 .

Malheureusement nous n’avons ici que des différences. Quelle comparaison pourrions-nous découvrir entre les livres d’un âge moral et ceux des temps du Régent et de Louis XV ? C’est en vain que nous nous abusons : si, malgré Condorcet et la troupe des philosophes modernes, nous jugeons du présent par le passé ; si un siècle renferme toujours l’histoire de celui qui le suit, je sais ce qui nous attend b .

  • Le nom de Flins est ici inattendu ; mais c’est un tribut qu’un jeune auteur payoit à une première liaison littéraire. J’avois beaucoup connu M. Flins, homme de mœurs douces, d’un esprit distingué, d’un talent agréable, et ami particulier de M. de Fontanes. Nouv. Ed.

1 Réveil d’Épiménide.

b Ce qui attendoit la république étoit le despotisme militaire, et je le prévoyois. Nouv. Ed.