Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/250

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��180 REVOLUTIONS ANCIENNES.

Pour mettre le comble aux désordres, l'espri humain J libre de toute loi par l'influence de la révolution, enfanta à la fois tous les chefs-d'œuvre des arts et tous les systèmes destructeurs de la morale et de la société. Une foule de beaux-es- prits arrachèrent Dieu de son trône et se mirent à prouver l'athéisme K Des multitudes de lé- gistes publièrent de nouveaux plans de répu- blique ; tout étoit inondé d'écrits sur les vrais principes de la liberté 2 : Philippe et Alexandre parurent.

verra , à l'époque dont je parle dans ce chapitre , une ressem- blance avec la France , qui l'étonnera. Des villes prises et pillées sans pitié ; des peuples forcés à des contributions ; la neutralité des puissances violée ; d'autres obligées par les Athéniens à se joindre à eux , contre des états avec lesquels elles n'avoient au- cun sujet de guerre. Enfin, l'insolence et l'injustice portées à 1er comble : les Athéniens traitant avec le dernier mépris les ambs sadeurs des nations, et disant ouvertement qu'ils ne connoissoiei d'autre droit que la force. ( Voy. Thucyd., lib. v, etc., etc. )

1 Cic.> de Nat. Deor.; Laèrt., in Vit. Philosoph - Plat. , de Rep. ; Arist. , ibid , etc.

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