Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/271

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AV. J.-C. 509. = OL. 67. 201

V présent, si dans notre proportion politi- que, après avoir changé les deux termes ex- trêmes, toujours en conservant les trois moyens primitifs P , S , R , nous voulions trouver la pire des combinaisons , que ferions-nous ? Ce seroit de n'admettre ni de roi ni de peuple, mais d'avoir je ne sais quoi qui en tiendroit lieu : et c'est précisément ce que nous avons vu faire en France. En laissant dehors les deux termes P et R , la Convention a rejeté les deux prin- cipes sans lesquels il n'y a point de gouverne- ment. Les François ne sont point sujets , puis- qu'ils n'ont point de roi ; ui républicains , parce que le peuple est représenté. Qu'est-ce donc que leur constitution ? Je n'en sais rien : un chaos qui a toutes les formes sans en avoir aucune; une masse indigeste où les principes sont tous confondus. Ou plutôt c'est le terme moyen de notre proportion S, multiplié par les deux extrêmes P et R; c'est Je sénat enflé de tout le pouvoir du roi et du peuple. Que sortira-t-il de ce corps gros de puissance et de passions? Une foule de sales tyrans qui, nés et nourris dans ses entrailles, en sortiront tout à coup pour dévorer le peuple et le monstre po- litique qui les aura enfantés a .

■ JN 'est-il pas assez singulier de trouver* cette algèbre

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