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AV. J.-C. 509. t* OL. 67. 259

Leurs coutumes n'étoient pas sans luxe, leurs usages sans corruption 1 ; l'un et l'autre y avoicnt été introduits par les cités de la Grande Grèce.

Déjà ces nations comptoient quelques philo- sophes :

Tagès, le plus ancien d'entre eux , fut un im- posteur, ou un insensé, qui inventa la science des présages 2 .

Un autre auteur inconnu écrivit sur le système de la nature. Il disoit, que le monde visible mit soixante siècles à éclore, avant d'être habité, qu'il en dureroit encore soixante avant de se dis- soudre ; fixant à douze mille ans la période complète de son existence 3 .

En politique, Romulus et Numa avoient bril- lé. Plutarque a comparé celui-là à Thésée, et celui-ci à Lycurgue 4 . Le premier parallèle est aussi heureux que le second semble intolérable. Qu avoient de commun les lois théocratiques du roi de Rome, avec les institutions sublimes

��1 Au siècle le plus vertueux de Rome , le fils du grand Cincin- natus fut accusé de fréquenter le quartier des courtisanes. On connott le luxe du dernier Tarquin. ( Voy. Tite-Live. )

2 Ovid., Ioc. cit.

3 Suid., verb. Tyrrhen., pag. 519.

A la longueur des périodes près , ce système rappelle celui de Bu (Km. ( Voy. Théor. de la Terre. )

4 lu Vit. Romul. , Thés., etc.

17.

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