Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/401

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AV. J.-C. 509. == OL. 67. 331

troupeaux et de sa famille, assis sous le palmier du désert 1 a .

Je vais faire connoître aux lecteurs quelques morceaux précieux de littérature orientale. Je les tire du Sanscrit 2 , dont j'ai eu déjà occasion

1 Job.

a \J Essai historique , comme les Natchez, est la mine d'où j'ai tiré la plupart des matériaux employés dans mes autres écrits ; mais au moins les lecteurs ne verront les Natchez que dégagés de leur alliage.

Nouv. Éd.

2 Une note sur le Sanscrit peut faire plaisir à plusieurs lec- teurs *. Le Hanscrit, mieux le Sanscrit, est, comme on le sait, la langue sacrée dans laquelle les livres des ISrahmins son^ écrits , langue qui n'est plus connue que d'eux seuls. Cette langue étoit autrefois si universelle dans l'Orient, que, selon M. Halhed, le premier Anglois qui soit parvenu à l'entendre , on la parloit depuis le golfe Persique jusqu'aux mers de la Chine. Les preuves qu'il en apporte sont tirées des inscriptions des différents coins

  • Cette note sur le Sanscrit étoit assez curieuse dans

son temps : aujourd'hui le Sanscrit est si connu que mes citations n'ont plus d'intérêt. Comme je triomphois dans ces quatre Jogues qui renfermoient tant de mil- lions d'années ! Quel bon démenti donné à la chrono- logie de Moïse ! Hélas ! il est arrivé qu'une connoissance plus approfondie de la langue savante de l'Inde, a fait rentrer ces siècles innombrables dans le cercle étroit des traditions de la Bible. Bien m'en a pris d'être re- devenu croyant , avant d'avoir éprouvé cette mortifi- cation. Nouv. Ed>

�� �