Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/427

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VV. J.-C. 509.= OL. 67. m

Ce dernier prince n'eut pas plus tôt touché aux hochets sacrés, que les prêtres, alarmant \c> villes des Pays-Bas, leur persuadèrent qu'on en voulait à leur liberté , lorsqu'il ne s'agissoit que de quelques couvents de moines inutiles. La révolte du Brabant a eu les suites les plus fu- nestes. Le peuple, dompté seulement par la force des armes, froid dans la cause de ses maîtres, qu'il regardoit comme ses tyrans , loin d épou- ser la querelle des alliés , a présenté aux Fran- çois une proie facile. Observons encore la réac- tion de la justice générale : le clergé flamand soulève les Brabançons contre leurs souverains légitimes, pour sauver quelques parties de ses immenses richesses; les républicains arrivent et s'emparent du tout '.

Une guerre malheureuse venoit de désoler la Perse, — de ruiner l'Allemagne. Darius, dans son

1 II y a quelque chose d'assez bien jugé dans ces re- marques , c'est dommage qu'elles soient gâtées par la manifestation d'un esprit anti-religieux. Qu'il y ait eu des moines inutiles , tout le monde en convient : on peut être encore un très-bon catholique en convenant ayeer Fleury, et tant d'autres saints prêtres, que des abus s'étoient glissés dans le clergé ; mais je ne veux point avoir recours à cette défense , et j'aime mieux dil <|iii est vrai : c'est que dans le paragraphe qui fait le sujet de cette note, l'écrivain étoit imbu des doctrines tic >ou siècle. Noi \ . Ed.

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