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LE JARDIN PARFUMÉ

recherches et détourner les soupçons qui auraient pu se porter sur le capitaine Maréchal.

Nous croyons pouvoir en déduire que la mention du traducteur de 1850 est fausse, comme serait fausse la date de copie du texte arabe (1848), comme sont fausses les indications de la Postface relatives à un travail en commun et à la collation de plusieurs manuscrits[1].

Et nous pensons que la traduction autographiée, en 1876, est l’œuvre du capitaine Maréchal, le même qui, devenu commandant en 1884, fit connaître à Guy de Maupassant le « livre arabe lubrique » dont il parle dans sa lettre.

Donnons ici quelques brèves précisions sur l’édition autographiée de 1876, renvoyant pour le reste à ma Bibliographie du Roman érotique au XIXe siècle.

La couverture, sur papier bleu vif (verso blanc) porte le titre arabe en lettres d’or. La feuille de garde offre un curieux filigrane : un grand papillon phallique, dans un cadre. Au bas du titre intérieur, calligraphié et autographié comme tout le volume, figure un monogramme en anglaises entrelacées : J. M. P. Q. Il y a un Frontispice et 13 lithographies libres, plus 43 figures au trait, dans le texte, dont beaucoup sont libres.

Cette édition originale est difficile à trouver. L’édition

  1. Ces fausses indications et ces antidates sont des supercheries classiques en pareille matière.