Page:Chevrier - Le Colporteur, éd. Van Bever, 1914.djvu/27

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AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR

alors de l’application, je dirai au Lecteur ce que disoit Phèdre à Œnone :

... c’est toi qui l’as nommé.

D’ailleurs la Religion, les Souverains, et les Dépositaires sacrés de leur autorité sont respectés dans mon livre. Ce procédé, dont je ne m’écarterai jamais, fait mon Apologie : reste à savoir si cet Ouvrage est bon. Ce n’est pas à moi à décider la question. Est-il mauvais ? Si j’avois la sottise de le dire, on me répondroit avec raison, pourquoi t’avises-tu d’écrire ? C’est donc au Public impartial à prononcer sur ce Roman, qui l’est d’autant moins, que tous les faits qu’il renferme sont exactement vrais. Qu’on le trouve bon ou mauvais, je sais à quoi m’en tenir ; et quoi que’ le Lecteur puisse en penser, je n’aurai peut-être pas plus de foi à ses élog-es qu’à sa critique.