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APPENDICE III.

permettent de constater que la culture n’a pour ainsi dire pas varié, c’est que cette culture correspond à la constitution du sol. Là où l’assise géologique est composée de roches homogènes et non remaniées, craie ou calcaire, la terre végétale est peu épaisse et peu fertile. La vigne seule s’y plaît, quand l’exposition le permet.

Les sables, par leur aridité et leur mobilité extrême ; les argiles, par un défaut contraire, sont peu propres à la végétation ; leur mélange avec les marnes, au contraire, la favorise.

Des bois médiocres végètent sur les sables siliceux, et des prairies occupent la surface des argiles. Les céréales et les arbres fruitiers sont cultivés sur les meulières. Les parties trop arides ou trop argileuses sont plantées de forêts.

C’est à la présence des divers terrains remaniés, à ce merveilleux drainage opéré par les calcaires ou par les sables, que les plaines doivent une fertilité variable comme l’épaisseur du sol végétal. Les cultures les plus riches et les plus variées couvrent ces plaines.

Les alluvions font la richesse des vallées.

Quelquefois un sol imperméable se recouvre d’un atterrissement tourbeux. Il est très-développé sur les affleurements de l’argile plastique, dans les vallons qui environnent Rochefort, notamment dans celui de Clairefontaine. On trouve aussi de la tourbe au-dessus et au-dessous de Dourdan (Saint-Martin, Roinville, etc.).

Dans la part qui lui ont faite les révolutions du globe, Dourdan ne saurait vraiment se plaindre ni de son sol, ni de son climat, ni de son ciel.