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PERSONNES ET BIENS D’ÉGLISE A DOURDAN AU XIIIe SIÈCLE.

à toujours d’huile une lampe allumée. Les trois sœurs de Renaud, leurs maris, leurs fils et leurs filles, donnent leur consentement à cette donation ; Pierre de Masserie s’en porte garant et de nombreux témoins assistent.

En 1248, le samedi avant Lætare, Nicolas Esgaré et Euphémie sa femme donnent en pure aumône à l’abbé de Saint-Chéron la cinquième partie d’une maison située dans la censive du prieur de Saint-Germain et touchant sa demeure, et lui vendent les quatre autres parties pour la somme de 12 livres. Suivent le consentement de Sédélie, femme de Guillaume de Broë, de Pierre et d’Erembard, enfants de Nicolas et d’Euphémie.

En mars 1254, Mathieu de Papilion donne au prieuré de Saint-Germain de Dourdan, pour l’anniversaire de son père et le sien, une vigne sise près de la fontaine de Bonniveau (Bonnivallis), dans la censive du prieur.

Il y avait déjà longtemps, au xiiie siècle, que « religieus home le prieur de Saint-Germain de Dourdan et si prédécesseur pour raison de leur meson et de leur prieuré de S. Germain, » étaient « en possession de prandre et recevoir au moulin de Choiseler un mui de blé de rante chacun an. » C’est ce que confessa devant Gille Cortoys et Nicholas Deville, prévôts de Dourdan, « le mardi après les brandons, » l’an 1281, Julienne de Choiseler, veuve d’Amauri de Choiseler, en présence de plusieurs témoins, entre autres du meunier Jehannot[1].

En 1290, Jeannot, fils de Robert le Charretier (Quadrigarii), donne au prieur de Saint-Germain une rente annuelle de 4 setiers de vin, pour l’anniversaire de sa mère et de sa belle-mère.

  1. Pièce XII.