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Page:Chrysostome - Oeuvres complètes, trad Jeannin, Tome 6, 1865.djvu/582

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les maux seront pour toi seul. La femme insensée et audacieuse manquera de nourriture. (Id.8 et suiv) La pauvreté humilie l’homme ; le fils élevé par une sage discipline sera sage : la mémoire du juste obtiendra les louanges ; celui qui marche avec simplicité marche avec confiance ; celui dont les lèvres profèrent la sagesse frappe comme d’une verge l’homme qui n’a point de cœur ; la discipline garde les voies de la vie ; les lèvres du juste cachent l’inimitié ; l’insensé accomplit le mal ; la bouche du juste distille la sagesse. » (Pro. 20, 4 et suiv) Contre les idolâtres qui fabriquent les idoles d’or ou d’argent, de pierre ou de bois. Que je salut est accordé par le bois à ceux qui croiront. De ceux qui font les idoles ou qui les peignent. De tous les maux engendrés par l’idolâtrie. Du culte impie et des maux qui en découlent. De l’argile et des idoles d’argile. De toutes les idoles adorées parles nations. Des animaux ennemis de l’homme ; du serpent, du chat et des autres semblables. Que Dieu a été le bienfaiteur d’Israël, envoyant les cailles au lien des grenouilles.


RÉSUMÉ DU LIVRE DE SIRAC.

De la crainte du Seigneur ; qu’il ne faut pas s’irriter ; qu’il ne faut pas s’approcher de Dieu avec hypocrisie. De la tentation et de la patience. De l’honneur dû aux parents ; de l’équité. Qu’il ne faut pas chercher quelque chose de plus relevé que les commandements. De l’aumône et de la protection des orphelins. De la sagesse ; de la honte nuisible et utile : il [l’auteur de ce livre] s’étend en cet endroit sur la crainte nuisible. Qu’il ne faut pas s’abandonner au désir des richesses, ni penser que l’on pèche impunément lorsque l’on ne reçoit pas aussitôt le châtiment, car Dieu est patient et il est besoin de le fléchir. Des paroles vaines, de l’orgueil, de l’épreuve des amis, de la discipline, de l’audition des choses utiles. Qu’il ne faut point pécher, ni mentir, ni prononcer des paroles vaines ; qu’il ne faut pas renouveler ses vœux, c’est-à-dire différer ce que l’on a promis à Dieu. De la femme, des serviteurs, des troupeaux, des enfants, du père, de la piété envers Dieu, de l’honneur rendu aux prêtres, de la visite des affligés. Qu’il ne faut point disputer, injurier ; qu’il ne faut point mépriser les discours et la sagesse des anciens. De la tempérance, de l’amitié ; que l’on ne doit point imiter les pécheurs. Du juge intelligent et de l’insensé, de l’orgueil, de l’équité, que l’on ne doit point blâmer sans jugement et sans examen. Il faut se garder des méchants. De la recherche des hommes riches auxquels s’attache le grand nombre ; de l’avarice de plusieurs d’entre eux. Des avares auxquels on donne le nom du ver qui ronge le bois, qui ne donnent jamais rien au prochain. De la possession de la sagesse ; du libre arbitre. Qu’il vaut mieux n’avoir point d’enfants que d’en avoir qui soient méchants. Que rien n’est caché pour Dieu. Des créatures, de la formation de l’homme, de l’honneur dont il a été revêtu. De la loi donnée, de l’aumône, de la pénitence, qu’il ne faut point mener une vie déréglée. Qu’il faut garder le secret ; de la honte nuisible de l’insensé. Qu’il faut se convertir de ses péchés ; qu’il faut fuir l’avarice ; du sage et de l’insensé ; de la fille sans retenue ; de la folie de l’insensé ; de la fermeté de l’esprit ; qu’il ne faut point parler sans précaution. Que l’on doit se repentir de ses fautes ; qu’il ne faut point proférer de serments ; de la sagesse. De la bonne et de la mauvaise femme ; des marchands ; de ceux qui révèlent les secrets. De ceux qui louent en face et qui raillent ensuite. Que l’on doit pardonner au prochain ses manquements à notre égard. De la langue trompeuse ; qu’il faut prêter au prochain sans usure, mais tendre la main à l’indigent. Qu’il faut élever avec soin ses enfants ; des serviteurs ; des animaux sans raison ; des songes. De ceux qui craignent Dieu ; du sacrifice du juste, du