Page:Cicéron, Démosthène - Catilinaires, Philippiques, traduction Olivet, 1812.djvu/172

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muItituJinem susceplsse video ; sed eam esse judico turpem, et infimam, et contemplam, et abjecUm. Quôd si aiiquando alicujus furore et scelere concitata nianus ista plus vakierit , quàra vestra , ac Reipiibllcse dignitas : rae lamen meorum factorum aique consiliorum nunquam, P.C., pœnilebit. Etenim mors^ quam illi mihi fortassè minitantur , omnibus sempiternum , vobis est parata : vitse tantam laudem , quanta vos nie ves-tris decretis honestastis, nemo est assecuius. Ceteris enim semper benè gestoB y mihi uni conservatse Pieipublicœ giatulationem decrevislis.

. SitScipio clarus, il le , cujusconsilio atque viitute Annibal in Africain redire, aique ex Italia decedere coacîus est : orrttur alter eximia laude Africanus , qui duas urbes huic imperio infestissimas , Carlhaginem Numanliamque delevit : ha-Leatur vir egregius , L. Paulus, ille , eu- (î) Voilà ce que Cicéron a repcté mille fois ; et il y a des gens qui voudroieut en conclure qu’il e’toit bouffi d’orqutil. Apparemment ils ne connois,cut pas ropusculc de PlnUirquè , dont Aiuiot rend ainsi le titre : Cominent en se peut louer soi-uiénie sans encouru- envie , ni rëpréheasion. Je renvoie k la courte analyse que Madame Parier en a faite dans ses Causes de la con-uption du (jroût. Vous y verrez dans qnelles occasions il est permis, ou plutôt ordonné aux Hommes d’Etat^ mais sui-lout d .1.- une République , d’exalter leur s ;ige coniluite et leur* glorieux succès. On y cite Tcxeniple de Périclès, d’Epaniinondas , de Scipiou , de Thémistocle , de l’hocion ,etc, Sx k ihéork de Piutarque est puisée dans k boa sens , il