Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.7.djvu/271

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une malheureuse expédition en Crète, avec son père Marc-Antoine l’orateur, et ils se fondent sur ce passage de l’Orateur (liv. II, ch. 23), où Cicéron, prenant pour interlocuteur M. Antoine lui-même, lui fait dire : On m’accuse de ne point tenir de registre pour mes affaires domestiques ; l’état de ma maison répond à ce reproche. Mais ces mots sont un aveu positif, tandis qu’en parlant du fils dans cette Verrine, Cicéron dit positivement que, loin de n’avoir pas tenu de registre, M. Antonius en a tenu de très exacts. Or il y aurait contradiction entre ces deux passages, s’ils se rapportaient à la même personne. Il est d’ailleurs assez naturel que M. Antonius, le plus prodigue et le plus indolent des hommes, passât pour ne point tenir de registre. (Voyez, sur ce Marcus Antonius, le chap. XCI du troisième discours de la seconde Action.)

(98). Jusqu’au consulat de M. Terentius et de C. Cassius, l’an de Rome 681.

(99). Dans votre courImpluvium, lieu sans toit, qui se trouve au milieu d’une maison, et par lequel la pluie peut y pénétrer. (asconius.)

(100). Du temple de Junon : oui, ces deux chefs-d’œuvre qui attendent que l’enchérisseur. (Voyez, au plaidoyer pro Roscio Amerino [chap. XXIX et note 54], l’explication du mot sector.) Mais ici Asconius en donne une interprétation encore plus étendue. « C’étaient ceux, dit-il, qui, étant à la piste de toute occasion de lucre (spem lucri sui secuti), achetaient en masse, aux criées, les biens des condamnés, et payaient pour le compte de ceux-ci, et jusqu’à concurrence, ce qu’ils pouvaient devoir à des tiers ; puis ensuite revendaient au peuple, argent comptant, pour leur propre compte, les divers objets qu’ils avaient achetés. »

(101). De se réunir aux autres statues, que Verrès avait déposées chez ses amis.

XXIV. (102). D’adolescents de naissance libre. Ingenuus, né de père et de mère libres. Le citoyen romain né libre ne pouvait épouser une affranchie sans y être autorisé par un sénatus-consulte, ainsi qu’on le voit dans Tite-Live, en parlant d’Hispala Fecenia (liv. XXIX, ch. 19). On voit, dans le même auteur, que les étrangers qui avaient obtenu le droit de cité dans Rome n’étaient pas toujours