Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.7.djvu/279

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(138). Cinq cent trente-cinq mille sesterces. Soixante-six mille huit cent vingt-cinq livres tournois. (Note de M. Gueroult.)

(139). Deux cent trente-deux mille sesterces. Vingt-neuf mille livres. (Note du même.)

(140). Un million quatre-vingt mille sesterces. Deux cent trente-cinq mille livres. (Note du même.)

(141). Quatorze cent mille sesterces. Cent soixante-quinze mille livres. (Note du même.)

XL. (142). L’entretien des bâtiments. (Voyez, sur la préture urbaine, la note 20 de la première Action contre Verrès.)

(143). Après y avoir pris les auspices. Ici l’orateur joue sur le nom de Chélidon, qui en grec signifie hirondelle. On sait qu’en prenant possession de leurs magistratures, on consultait les oiseaux, et souvent les hirondelles. Auspicatio consistait à prendre les présages d’après le vol des oiseaux, avium spectatio ; augurium, d’après leur ramage, avium garritu. Les modernes se sont accordés à blâmer ce jeu de mots de Cicéron ; Asconius l’admire d’autant plus, dit-il, qu’il s’agit ici des auspices pour la préture urbaine, et que l’hirondelle se plaît au séjour des villes.

XLI. (144). De C. Sacerdos. Le prédécesseur de Verrès. (Voyez la note 36 ci-dessus.)

(145). Sur le rôle des censeurs. On inscrivait sur les registres du cens ceux qui avaient un certain revenu, depuis cent mille sesterces, suivant Asconius. Asellus, pour quelque raison que nous ignorons, n’avait pas été inscrit sur les registres du cens ; il crut en conséquence pouvoir instituer sa fille héritière, parce que la loi Voconia ne défendait de faire des femmes héritières qu’à ceux qui étaient censi, c’est-à-dire inscrits sur les registres du cens. (Note de l’abbé Auger.)

(146). Il fait prier de venir L. Annius. Ici, dit Asconius, l’orateur se sert d’une expression défavorable à Verrès ; car le mot appellare s’emploie de l’inférieur au supérieur.

(147). La loi Voconia. Q. Voconius Saxa, sous le consulat de Q. Marcius Philippus et de Cn. Servilius Cépion, l’an de Rome 585,