Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.7.djvu/507

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(95). Avec des lettres. Cicéron dit ailleurs que c’étaient des lettres de change.

(96). Cent vingt mille sesterces. Quinze mille livres environ pour chaque ville ; car, s’il fallait l’entendre pour la Sicile entière, la somme ne serait pas considérable, et il faudrait croire, avec Desmeuniers et M. Le Clerc, qu’il y aurait erreur dans le texte.

LVIII. (97). Les cinq ans fixés par la loi. La loi accordait cinq ans pour employer l’argent destiné à des statues : si à cette époque les statues n’étaient pas en place, il y avait concussion de la part de celui qui avait reçu cet argent.

(98). Aux habitans de Centorbe cent vingt mille sesterces. Cet endroit semble prouver ce que j’ai dit plus haut (note 96), que Verrès avait reçu cent vingt mille sesterces de chaque cité.

LX. (99). Pour vos trois deniers, ou douze sesterces. Vingt-quatre, trente ou trente-six sous (selon les trois évaluations différentes du sesterce) ; lesquels trois deniers Verrès exigea pour prix de chaque boisseau de blé. Voyez la note 23 du plaidoyer contre Cécilius.

LXIII. (100). A qui l’on doit son salut. Les Latins n’avaient pas de mot pour rendre le mot grec σωτήρ, car salvator était inconnu à Rome du temps de Cicéron. Ils ne pouvaient donc le rendre que par une périphrase, is qui salutem dedit. (Note de M. Le Clerc)

(101). Est représenté nu. Les statues des Grecs étaient ordinairement nues et celles des Romains habillées. Ici, Cicéron a l’air de blâmer cette nudité comme indécente. Le goût doit-il approuver ce jeu de mots : Nudus filius… nudatam provinciam ?

LXIV. (102). Deux qui ont été absous. Sans doute Peducéus et Sacerdos.

(103). Quatre questeurs. Voyez plus haut la note 10.

LXV. (104). Dans la première de nos guerres contre Mithridate. Cicéron dit que les Rhodiens soutinrent presque seuls cette guerre contre Mithridate ; ils restèrent fidèles aux Romains, tandis que toute l’Asie s’était soulevée contre eux à l’instigation de ce prince, qui, pendant sept mois, fit vainement le siège de leur ville.