Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.8.djvu/512

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XLV. (74). Cérès est adorée à Catane. — Voyez Lactance (Divininst., liv. 11.)

XLIX. (75). Sous le consulat de P. Mucius et de L. Calpurnius. P. Mucius Scévola, L. Calpurnius Piso, l’an de Rome 621.

LII. (76). Un destructeur. Cicéron, dans son livre De l’Orateur, ne craint pas de faire lui-même l’éloge de ce morceau. Nos etiam, dit-il, in hoc genere frequentes, ut illa sunt in quarto accusationis : conferte hanc pacem, etc.

LIII. (77). Quatre villes. On pourrait, d’après Strabon, en ajouter une cinquième, appelée l’Épipole.

(78). Apollon, surnommé Téménitès. — Téménitès, de τέμενος, bois, ou même espace libre consacré à quelque dieu. Il y avait non loin de Syracuse un lieu de cette espèce, où l’on bâtit un temple à Apollon, surnommé pour cette raison Téménitès.

LIV. (79). De l’Honneur et de la Vertu. C’étaient deux temples dont, par un emblème admirable, l’un, celui de la Vertu, servait d’entrée à celui de la Victoire.

LV. (80). Le roi Agathocle. Ce prince, dont il reste des médailles, régna de l’an 319 à l’an 289. Il précéda Hiéron II de quatorze années.

(81). Tous ces objets profanes. Lorsqu’on s’était emparé d’une ville, les temples, les statues, en un mot toutes les choses sacrées devenaient profanes ; elles étaient censées tomber en esclavage.

LVI. (82). Une superbe tête de Gorgone. On voit, d’après ce passage, comme dans le chapitre suivant, que les anciens avaient souvent coutume de faire la tête des statues de manière à ce que le reste du corps pût s’enlever pour en mettre une autre sur le même corps. (Voyez encore Suétone, in Caligula, ch. XXII.)

(83). A certaines piques de jonc. Malgré l’opinion de M. Gueroult l’aîné, qui veut qu’il y ait ici fraxineas hastas, piques de frêne, je me tiens au sens proposé par Verburge et adopté par Truffer. La question me semble avoir été résolue d’avance par Cicéron lui-même ; car il ajoute immédiatement après que ce n’est point un ouvrage des hommes, in quibus neque manu factum quidquam : d’où l’on doit conclure qu’il s’agit ici d’une production na-