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maine, mener le Grand Massacre à bonne fin, sans même prendre, comme leur bon dieu, un jour de repos.


XX
LES ÉCHÉANCES


Une grave question, paraît-il, même en temps de révolution.

J’étais partisan aussi qu’on la mît à l’ordre du jour dès notre arrivée à l’Hôtel-de-Ville, mais pour trouver le moyen le plus rapide et le plus sûr de régler notre compte avec la bourgeoisie, car l’échéance du 18 Mars me semblait infiniment plus importante que les échéances commerciales pour lesquelles on allait encore perdre bien du temps à discuter.

Une fois de plus, je vis que je n’entendais absolument rien aux affaires et qu’il ne suffisait pas que nous eussions d’excellents chassepots et de bonnes mitrailleuses pour être en droit de trancher révolutionnairement les questions, de braver le Code et de nous moquer des huissiers qui n’entendaient pas rester à rien faire, même sous la Commune.

Ça devint une scie pendant quelques jours : on ne s’abordait plus qu’en se disant : « Et les échéances, y pense-t-on ? »

— Mais laissez-nous donc tranquilles ! répon-