Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/188

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l’Hôtel-de-Ville comme à Versailles. L’Assemblée, dont le sinistre Thiers est le plus bel ornement, ne s’est pas donné la peine de vous consulter…

— C’est vrai ! interrompit le faux Ferry ; c’est très bien, cet appel de la Commune. Je ne le connaissais pas.

— Oui, mais enfin, grommela l’orateur…

— Cela ne vous suffit pas encore ? attendez, voici l’Officiel, de la Commune, naturellement, et c’est du 12 avril…

— Comment ! d’avant-hier ? fit l’un d’eux qui, jusqu’ici, n’avait pas plus remué qu’un bonhomme en bois.

— Parfaitement.

Je lis :

LA COMMUNE DE PARIS,

Vu les questions multiples que soulève la loi sur les échéances, à cause des nombreux intérêts auxquels elle touche, et la nécessité d’un examen beaucoup plus approfondi,

Arrête :

Article unique. — Toutes poursuites pour échéances sont suspendues jusqu’au jour où paraîtra au Journal officiel le décret sur les échéances.

Paris, le 12 avril 1871.

— Voilà, Messieurs. Maintenant, si vous voulez connaître mon opinion, voici : Je trouve que cet arrêté en dit assez, qu’il vous protège suffisamment, et qu’au lieu de perdre bien du temps encore à la Commune pour discuter sur les échéances, nous ferions beaucoup mieux de nous occuper