qui annulent les effets de l’ignoble loi sur les échéances votée par les Versaillais.
— Quand cela ?
— Vous vivez en plein Paris et vous ne savez pas seulement ce qui s’y passe ! tenez, messieurs, voici, à la date du 20 mars, un arrêté du Comité central.
— Oh ! le Comité central !…
— Oui, messieurs, du Co-mi-té cen-tral. Lisez : Prorogation d’un mois des échéances des effets de commerce. Vous le voyez, ce Comité, composé en grande partie d’ouvriers, n’en a pas moins pensé aux commerçants.
— Mais ça ne suffit pas, ça !
— Attendez, attendez. Voici maintenant l’Officiel de la Commune, du 1er avril. Il y a à peine cinq jours qu’ils siègent à l’Hôtel-de-Ville que, déjà, les élus de Paris s’occupent de vous, messieurs les commerçants. Écoutez :
Considérant l’urgence de résoudre la question des échéances, et désirant prendre à cet égard une décision qui concilie tous les intérêts ;
La Commune invite : les Sociétés ouvrières, les Chambres syndicales du commerce et de l’industrie, à faire parvenir par écrit, à la Commission du travail et de l’échange, leurs observations et tous les renseignements qu’ils jugeront utiles avant le 10 avril.
— Vous voyez, messieurs, qu’on n’agit pas à