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Nous allons donner la parole à la Commission d’enquête parlementaire.


III
C’EST LE LAPIN QUI A COMMENCÉ


Plus une enquête est officielle et moins elle aboutit.

De même que les enquêtes faites par les Compagnies d’assurances sur la vie et sur tout ce qu’on voudra tournent toujours à leur avantage et, par contre, au détriment des assurés, les enquêtes officielles qu’on a faites jusqu’ici sur les mouvements insurrectionnels n’ont servi qu’à tromper l’opinion publique sur la nature des faits et sur le compte des enquêtes, en ce sens que la conclusion des enquêteurs est toujours la même : C’est le lapin qui a commencé.

Ce qui signifie que la société était en droit de légitime défense et qu’on a bien fait de corriger le lapin.

On s’est livré à ce mode d’investigation lors de la grève d’Anzin, et les serfs des mines sont encore à en attendre les résultats. Lors de la grève de Bessèges, quelques députés, et de l’extrême gauche, je vous ferai remarquer, partirent en guerre, comme M. de Marlborough, et se rendirent, en personne, sur le théâtre même des événements.

Ils purent juger de la misère des mineurs, appré-