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Page:Clapin - Sensations de Nouvelle-France, 1895.djvu/3

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SENSATIONS
DE
NOUVELLE-FRANCE

I


Mercredi, 10 octobre.

Six heures du matin, et, dans le Pullman qui me roule vers Montréal, je viens de m’éveiller. Le train s’est arrêté à une petite gare où vaguement je lis, au-dessus de la porte, le nom de Des Rivières. Nous sommes au Canada, et nous entrons dans le Canada français.

Lorsqu’on voyage d’une façon sérieuse, il est toujours utile, comme on sait, de noter avec soin ses premières impressions d’arrivée en pays