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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/127

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

122 - Non ! je ne peux pas, fit Geneviève révoltée. Comme vous voudrez. D’un geste dédaigneux elle repoussa le petit corsage et ne s’occupa plus de Geneviève qui, sous les regards ironiques des employées, gagna la porte. « Un franc cinquante ! se répétait-elle en descendant l’escalier sur ses jambes flageo- lantes ! Non, je ne devais pas accepter. C’est une mauvaise maison. Il faut chercher ailleurs. >> Elle reprit sa course sur le trottoir affairé, entre les maisons hautes et la chaussée encombrée de camions. Enfin, elle découvrit le second industriel qu’on lui avait indiqué et dont le nom s’inscrivait en lettres d’or sur une devanture vitrée. Elle monta par un escalier bien ciré jusqu’à un guichet qui ouvrait sur une salle où des employés mesuraient du calicot. L’un d’eux vint à elle, s’enquit de sa demande et appela une jeune fille à laquelle elle offrit de nouveau son cache-corset. La manutentionnaire l’examina, parut le