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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/242

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TROISIÈME PARTIE


I


L’été avait passé, un été de plomb qui fit haleter les poitrines des manœuvres et ruisseler la sueur des fronts courbés sur les métiers, qui anémia les hommes et les femmes et pâlit les petits enfants qui jouent dans les rues chaudes et mal odorantes. Enfin, l’automne vint et l’on respira mieux.

En cet après-midi d’octobre, Geneviève, suivant sa coutume, est assise devant sa machine à coudre, auprès de sa fenêtre encore ouverte sur la cour étroite. Ses joues se sont creusées, les couleurs ont disparu sous une