Aller au contenu

Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/250

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


II


Ce fut la maladie et ce fut la misère !

Une pleurésie se déclara le lendemain, dont la gravité et la longueur obligèrent le transport du malade à l’hôpital, et Geneviève se retrouva seule dans le logis avec son aiguille pour suffire aux besoins de ses deux enfants et du grand-père. Elle s’adressa au bureau de bienfaisance. Dans cet arrondissement pauvre, il avait peu de ressources, et elle n’obtint que des secours insignifiants. Cependant la pension à laquelle le vieux Morin allait avoir droit lui fut allouée, et elle espéra atteindre ainsi, avec les trois francs par jour qu’elle pouvait gagner, le moment où