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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/268

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III


Sur le lit étroit Paulette repose, et Nénette, qui la garde, promène autour d’elle des yeux mécontents.

Non, elle n’aime pas cette mansarde avec sa fenêtre dans le toit qui ne laisse rien apercevoir de la vie amusante de la cour. Et puis, tous les jolis meubles qui étaient dans l’ancien logement n’ont pas été montés dans celui-ci. Oh ! Nénette se rappelle ce jour de juillet où maman était blanche comme sa chemise du dimanche ! Petit père était déjà reparti pour l’hôpital. Des hommes sont venus ; ils ont emporté le buffet, le grand lit, la vaisselle.