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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/38

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

IV La fête du 14 juillet battait son plein. Les tables s’alignaient devant les cabarets des faubourgs sous les drapeaux déployés ; les Normands, hauts en couleur, aux rires épais, prenaient le café aux trois quarts additionné d’alcool en attendant la danse et la beuverie nocturnes. L’infernale musique des chevaux de bois troublait jusqu’aux quartiers neufs, éloignés du centre, où les maisons coquettes n’arboraient que de rares bannières. Presque seule dans l’avenue des Tilleuls, l’habitation des Varenne laissait, sur ses murailles, éclater le chant des trois couleurs. Mais si madame