Page:Conférences sur la reliure et la dorure des livres.djvu/24

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naître de quelle manière on fixait ces ais après la couture du volume ; et pour cela, je vous ai apporté quelques spécimens qui ont tous le même esprit, quoique différents dans l’application.

Fig. A.

Veuillez remarquer d’abord, que nos anciens, toujours préoccupés d’obtenir une conservation de très longue durée, employaient pour coudre leurs livres des nerfs faits de parchemin roulé, puis de grosse et forte ficelle. Ils mettaient les nerfs doubles et ces nerfs, qui passaient d’abord en dessus, au bord du plateau, venaient ensuite en dessous se noyer dans l’épaisseur du bois creusé pour les ecevoir, puis, ressortant à l’extérieur, ils étaient coupés après avoir été forcés dans le trou qui leur était destiné, et fortement maintenus par une cheville de bois, également coupée au ras du plateau extérieur (fig. B).