Page:Conrad - Typhon, trad. Gide, 1918.djvu/143

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en un tourbillon de bois fracassé, de vêtements lacérés et de dollars éparpillés dans tous les sens.

La lutte une fois engagée, il leur devenait impossible de l’arrêter d’eux-mêmes. Rien ne pourrait maintenant en venir à bout, que la force. C’était un désastre. Jukes avait vu cela ; c’est tout ce qu’il pouvait dire. Quelques-uns d’entre eux étaient déjà morts, croyait-il. Le reste allait continuer à se battre… Les paroles montaient et se chevauchaient dans l’étroitesse du tube acoustique. Elles s’élevaient, vers ce qui semblait être le silence d’une compréhension éclairée, demeurée seule là-haut avec l’orage. Et Jukes désira ardemment ne plus avoir à faire face à ce désordre local, mesquine et odieuse addition à la grande détresse du navire.