Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/75

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dans la Constitution intime de la Société ; — Cette Doctrine, disons-nous, donnerait déjà au Progrès, par ces seuls préliminaires, des garanties infiniment plus solides que ne lui en aient jamais offert et que ne lui en aient même jamais soupçonné ses plus bouillants partisans. — Ces Principes sont tels, en effet, qu’ils ne sauraient être vulgarisés sans forcer les Gouvernements à créer l’Institution qui garantirait le Progrès, et sans conduire l’Intelligence publique à s’occuper des recherches et des expériences qui imprimeraient à la Société l’impulsion la plus rapide.

Il suit incontestablement de là que la Doctrine Sociétaire est placée :

Dans la sphère des Intérêts et de la Science de la Stabilité, fort au-dessus de tous les Partis Conservateurs et des Gouvernements eux-mêmes ;

Et dans la sphère des Intérêts et de la Science du Progrès, fort au-dessus de tous les Partis progressistes.

D’où il suit que l’École qui professe cette Doctrine, loin de relever de l’Opinion et de l’Autorité d’aucun Gouvernement, d’aucun Parti conservateur, ou d’aucun Parti progressiste, aborde au contraire d’Autorité supérieure ces Gouvernements et ces Partis.

Il y a plus, c’est que, — du moins en ce qui concerne les principes inconditionnels de la garantie du Progrès et de la Stabilité, à l’Évidence desquels nul n’est libre de se soustraire, — cette École a déjà le droit de