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raisonnablement que possible et tirera parti des matériaux comme s’ils étaient à lui, ne donnant à aucun Frère ou Apprenti plus que le salaire qu’il mérite vraiment.


Le Maître et les Maçons recevant chacun leur juste Salaire seront fidèles au Seigneur et achèveront leur Travail consciencieusement, qu’il soit à la Tâche ou à la Journée ; et ils n’effectueront pas à la Tâche l’Ouvrage qu’on a l’habitude de faire à Temps.


Nul ne se montrera Envieux de la Prospérité d’un Frère ni ne le supplantera, ni ne l’écartera de son Travail s’il est capable de le mener à bien ; car personne ne peut achever le Travail d’autrui, à l’avantage du Seigneur, sans être parfaitement au courant des Projets et Conceptions de celui qui l’a commencé.


Quand un Compagnon Maçon est désigné comme Surveillant des Travaux sous la conduite du Maître, il sera équitable tant à l’égard du Maître que des Compagnons, surveillera avec soin le Travail en l’absence du Maître dans l’intérêt du Seigneur ; et ses Frères lui obéiront.


Tous les Maçons employés recevront leur salaire uniment, sans Murmure ni Révolte, et ne quitteront pas le Maître avant l’achèvement du Travail.


On instruira un Frère plus jeune dans le travail pour que les Matériaux ne soient point gâchés par manque d’Expérience et pour accroître et consolider l’Amour Fraternel.


On n’utilisera dans le travail que les Outils approuvés par la Grande Loge.


Aucun Manœuvre ne sera employé aux Travaux propres à la Maçonnerie ; et les Francs-Maçons ne travailleront pas avec ceux qui ne sont pas francs, sauf nécessité impérieuse ; et ils n’instruiront ni les Manœuvres ni les Maçons non acceptés, comme ils instruiraient un Frère ou un Compagnon.


VI. — De la CONDUITE, savoir :
I. Dans la LOGE quand elle est CONSTITUÉE.


Vous ne devez pas tenir de Réunions privées, ni de Conversations à part sans Autorisation du Maître, ni parler de choses inopportunes ou inconvenantes ; ni interrompre le Maître, ou les Surveillants ni aucun Frère parlant au Maître : ne vous conduisez pas non plus de manière ridicule ou bouffonne quand la Loge traite de choses sérieuses et solennelles ; et sous aucun prétexte n’usez d’un Langage malséant ; mais manifestez à votre Maître, à vos Surveillants et à vos Compagnons la Déférence qui leur est due et entourez-les de respect.


Si quelque Plainte est déposée, le Frère reconnu s’inclinera devant le Jugement et la décision de la Loge, qui est le seul Juge compétent pour tous ces Différents (sous réserve d’Appel devant la Grande Loge), et c’est à elle qu’il doit être déféré, à moins que le Travail d’un Seigneur ne risque d’en souffrir, dans lequel cas il serait possible de recourir à une Procédure particulière ; mais les affaires Maçonniques ne doivent jamais être portées en Justice, à moins d’absolue nécessité dûment constatée par la Loge.