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2. CONDUITE après fermeture de la LOGE et avant le départ des FRÈRES.


Vous pouvez jouir d’innocents plaisirs, vous traitant réciproquement suivant vos Moyens, mais en évitant tout Excès et en n’incitant pas un Frère à manger ou à boire plus qu’il n’en a envie, en ne le retenant pas lorsque ses Affaires l’appellent, en ne disant et en ne faisant rien d’offensant ou qui puisse interdire une Conversation aisée et libre ; car cela détruirait notre Harmonie, et ruinerait nos louables Desseins. C’est pourquoi aucune Brouille ni Querelle privée ne doit passer le Seuil de la Loge, et moins encore quelque Querelle à propos de la Religion, des Nations ou de la Politique car comme Maçons nous sommes seulement de la Religion Catholique mentionnée ci-dessus ; nous sommes aussi de toutes Nations, Idiomes, Races et Langages et nous sommes résolument contre toute POLITIQUE comme n’ayant jamais contribué et ne pouvant jamais contribuer au Bien-Être de la Loge. Cette Obligation a toujours été strictement prescrite et respectée ; surtout depuis la Réforme en Grande-Bretagne, ou la Séparation et la Sécession de ces Nations de la Communion de Rome.


3. CONDUITE quand les FRÈRES se rencontrent sans présence étrangère mais hors d’une LOGE CONSTITUÉE.


Vous devez vous saluer réciproquement de manière courtoise, comme on vous l’enseignera, vous appelant mutuellement Frère, échangeant librement les Instructions que vous jugerez utiles, sans être vus ni entendus, sans prendre le pas l’un sur l’autre, ni manquer aux marque de Respect qui seraient dues à un Frère, s’il n’était pas Maçon : car quoique les Maçons en tant que Frères soient tous sur un pied d’Égalité, la Maçonnerie ne prive pas un Homme des Honneurs auxquels il avait droit auparavant ; bien au contraire, elle ajoute à ces Honneurs, spécialement lorsqu’il a bien mérité de la Fraternité qui se plaît à honorer ceux qui le méritent et à proscrire les mauvaises manières.


4. CONDUITE en Présence d’ÉTRANGERS non MAÇONS.


Vous serez circonspects dans vos Propos et dans votre Comportement, pour que l’Étranger le plus perspicace ne puisse découvrir ni deviner ce qu’il ne doit pas connaître, et vous aurez parfois à détourner la Conversation et à la conduire prudemment pour l’Honneur de la vénérable Fraternité.


5. CONDUITE Chez Vous et dans votre Entourage.


Vous devez agir comme il convient à un homme sage et de bonnes mœurs ; en particulier n’entretenez pas votre Famille, vos Amis et Voisins des Affaires de la Loge, etc., mais soyez particulièrement soucieux de votre propre Honneur, et de celui de l’ancienne Fraternité, ceci pour des Raisons qui n’ont pas à être énoncées ici. Ménagez aussi votre Santé en ne restant pas trop tard ensemble ou trop longtemps dehors, après les Heures de réunion de la Loge ; et en évitant les excès de chair ou de boisson, afin que vos Familles ne souffrent ni désaffection ni dommage, et que vous-même ne perdiez pas votre capacité de travail.