Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/50

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son père pour le prier de faire fermer le mur, et se donner par là le mérite d’une grande vertu et d’une sévérité remarquable. Son père et sa mère, voyant qu’il n’y avait pas d’apparence qu’il épousât l’une ou l’autre, se bornèrent à laisser aller les choses et à attendre l’événément.

Lou-Koung, en voyant augmenter l’indisposition de Kin-Yun, n’en sentit que plus de désir de lui trouver un autre parti ; mais il semblait que la sollicitude qu’il montrait à cet égard, loin de calmer son mal, ne faisait que l’accroître ; il l’attribuait uniquement à la rupture de son mariage, et pensait qu’il suffirait de lui trouver un autre mari pour lui rendre sa gaieté. Il chargea donc différentes personnes de s’en occuper ; mais tous les prétendans qui se présentaient étaient tellement affreux, que les servantes ne pouvaient s’empêcher de pous-