Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/101

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« C’est ainsi que la vertu reçoit enfin sa récompense,
Tandis qu’il ne reste au vice envieux que des infortunes à déplorer. »


MORALITÉ.

La perspicacité du jugement du Tchi-hian, la générosité désintéressée du vieillard et la modération de Ke-wou, méritent toutes trois une renommée éternelle. Les magistrats doivent suivre l’exemple du Tchi-hian, et les citoyens doivent imiter la modération de Ke-wou. Ceux qui ont de la fortune et de la bienveillance auraient tort cependant de se modeler tout-à-fait sur le vieillard, parce qu’on ne saurait le justifier à l’égard de sa pétition anonyme. Les actions de l’amitié généreuse ne sont pas toutes dignes d’être imitées. Ceux dont la vie se recommande principalement par de bonnes actions sont invariablement des