Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/318

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Je suis toujours le sien et lui garde mon cœur.
Baise ses cheveux blonds, fais-lui la confidence
Que j’ai peur du grand gars qui lui parle à la danse ;
Dis-lui qu’elle soit calme et garde le logis
Et que je ne veux pas trouver ses yeux rougis.
— Adieu. Voici pour vous ma tendresse suprême
Et je signe, en pleurant, « votre enfant qui vous aime. »


Paris, octobre 1870.