trez à vos plaisirs les malheureux événemens de cette partie de la République. Je me présenterai chez vous vers une heure. Ayez la bonté de me recevoir, et de m’accorder un moment d’entretien, je vous mettrai à même de rendre un grand service à la France. Je suis, etc.
Seconde lettre à Maras.
« Je vous ai écrit ce matin, Marat, avez-vous reçu ma lettre ? Je ne puis le croire, puisqu’on m’a refusé votre porte. J’espère que demain vous m’accorderez une entrevue. Je vous le répète : j’arrive de Caen ; j’ai à vous reveler les secrets les plus importans pour le salut de la république. D’ailleurs, je suis persécutée pour la cause de la liberté ; je suis malheureuse ; il suffit que je le sois pour avoir droit à votre protection.
Vous avez désiré, citoyen, le détail de mon voyage, je ne vous ferai pas grâce de