A rompu mon épée. Assassins… Toutefois,
J’ai de quoi me défendre une seconde fois.
Dorise, s’enfuyant.
N’est-ce pas Rosidor qui m’arrache les armes ?
Ah ! qu’il me va causer de périls et de larmes !
Fuis, Dorise, et fuyant laisse-toi reprocher
Que tu fuis aujourd’hui ce qui t’est le plus cher.
Caliste
C’est lui-même de vrai. Rosidor ! Ah ! je pâme,
Et la peur de sa mort ne me laisse point d’âme.
Adieu, mon cher espoir.
Rosidor, après avoir tué Géronte.
Celui-ci dépêché,
C’est de toi maintenant que j’aurai bon marché.
Nous sommes seul à seul. Quoi ! ton peu d’assurance
Ne met plus qu’en tes pieds sa dernière espérance ?
Marche sans emprunter d’ailes de ton effroi :
Je ne cours point après des lâches comme toi.
Il suffit de ces deux. Mais qui pourraient-ils être ?
Ah, ciel ! le masque ôté me les fait trop connaître !
Le seul Clitandre arma contre moi ces voleurs ;
Celui-ci fut toujours vêtu de ses couleurs ;
Voilà son écuyer, dont la pâleur exprime
Moins de traits de la mort que d’horreurs de son crime.
Et ces deux reconnus, je douterais