Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/426

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Fais que d’un même habit la trompeuse apparence

Qui le mit en péril, te mette en assurance.

Mais ce masque l’empêche, et me vient reprocher

Un crime qu’il découvre au lieu de me cacher.

Ce damnable instrument de mon traître artifice,

Après mon coup manqué, n’en est plus que l’indice,

Et ce fer qui tantôt, inutile en ma main,

Que ma fureur jalouse avait armée en vain,

Sut si mal attaquer et plus mal me défendre,

N’est propre désormais qu’à me faire surprendre.

(Il jette son masque et son épée dans la grotte.)

Allez, témoins honteux de mes lâches forfaits,

N’en produisez non plus de soupçons que d’effets.

Ainsi n’ayant plus rien qui démente ma feinte,

Dedans cette forêt je marcherai sans crainte,

Tant que…

Scène II

Lysarque, Pymante, Archers

Lysarque

Mon grand ami !

Pymante

Monsieur ?