Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/468

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Pymante

Je ne connais ici ni qualités ni sang.

Quelque respect ailleurs que ta naissance obtienne,

Pour assurer ma vie, il faut perdre la tienne.

Dorise

S’il me demeure encor quelque peu de vigueur,

Si mon débile bras ne dédit point mon cœur,

J’arrêterai le tien.

Pymante

Que fais-tu, misérable ?

Dorise

Je détourne le coup d’un forfait exécrable.

Pymante

Avec ces vains efforts crois-tu m’en empêcher ?

Floridan

Par une heureuse adresse il l’a fait trébucher.

Assassin, rends l’épée.

Scène V

Floridan, Pymante, Dorise, trois Veneurs,

portant en leurs mains les vrais habits de Pymante, Lycaste et Dorise

Premier Veneur

Ecoute, il est fort