Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/582

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lihlx LA VEUVE.

CHRYSANTE.

Il la faut révoquer, comme elle sa promesse.

PHILISTE.

Il faudroit donc, comme elle, avoir l'âme traîtresse. 1080 Lycas, cours chez Florange, et dis-lui de ma part*

CHRTSANTE.

Quel violent esprit !

PHILISTE.

Que s'il ne se départ D'une place chez nous par surprise occupée, Je ne le trouve point sans une bonne épée.

CHRYSANTE.

Attends un peu. Mon fils

PHILISTE, à Lycas ".

Marche, mais promptement.

CHRYSANTE, seule.

Dieux ! que cet emporté me donne de tourment^ !

Que je te plains, ma fille ! Hélas ! pour ta misère

Les destins ennemis t'ont fait naître ce frère.

Déplorable ! le ciel te veut favoriser

D'une bonne fortune, et lu n'en peux user. 1090

Rejoignons toutes deux ce naturel sauvage,

Et tâchons par nos pleurs d'amollir son courage.

��SCENE VIII.

CLARICE, dans son jarrlin *.

Chers confidents de mes désirs, Beaux lieux, secrets témoins de mon inquiétude,

I. Var. N'en parlons plus. Lycas. i,yc. Monsieur. puii. Sus, de ma part

Va Florange avertir que s'il ne se départ. (i63/i) 5. Cette indication manque dans l'édition de i663. ?>. Var. Dieux ! que cet obstiné me donne de tourment! (i634-57) 4. Dans l'édition de i6.Vi, on lit en titre, au-dessous du nom de clarice :

STANCES.

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