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Paragraphe troisième

Le mensonge fut vraiment la cheville ouvrière et l’âme de l’institution, qui eut sans peine l’intelligence des directions données par ses chefs, comme celle-ci que nous trouvons dans les Écrits Originaux saisis à Munich en 1785 : « Appliquez-vous à l’art de vous contrefaire, de vous cacher, de vous masquer, en observant les autres, pour pénétrer leur intérieur ».

La Franc-Maçonnerie s’était présentée comme une institution philosophique, n’ayant pour objet que la recherche de la vérité, l’étude de la morale universelle, des sciences et des arts, et l’exercice de la bienfaisance.

Elle n’excluait personne pour ses croyances.

Elle avait pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Le premier soin des maçons comme citoyens devait être de respecter les lois du pays qu’ils habitaient.

C’était écrit en toutes lettres dans les statuts de la Franc-Maçonnerie.

La belle société du XVIIIe siècle fut aveugle. Bien peu de familles nobles se tinrent à l’écart, au contraire la plupart sympathisèrent avec leurs pires ennemis. Elle fut sourde, et ne voulut pas entendre la parole des Papes qui eurent assez de clairvoyance pour reconnaître le danger dans les manœuvres habiles et astu-