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LA MARQUISE, sans le voir.
Mais s’il apprend jamais cette faiblesse, que deviendra le marquis ?
L’INTENDANT, plus haut.
Qu’aucune préoccupation à cet égard n’agite madame la marquise…
LA MARQUISE.
C’est vous, monsieur l’intendant. (A part.) Ciel ! m’a-t-il entendue ! Vous disiez ?
L’INTENDANT.
Je venais pour instruire madame la marquise d’une surprise agréable.
LA MARQUISE.
Quelle surprise ?
L’INTENDANT.
Le retour de M. le marquis de Fonrose…
LA MARQUISE, colère.
Hein ? mon mari revient ; voilà, en effet, une agréable surprise ? Et quand arrive-t-il ?
L’INTENDANT.
Il ne saurait être bien loin. (Écoutant.) Et tenezt, écoutez !…
CRIS, au dehors.
Vive monseigneur !
LA MARQUISE.
Ah ! c’est le comble de l’indiscrétion. Monsieur l’intendant, vous deviez le savoir et me prévenir ! à quoi servez-vous ? (A part.) Ce marquis… arriver juste à l’heure du berger !
L’INTENDANT.
Tenez ! le voici.