Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/176

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cents ans, avec une dignité froide et peut-être dédaigneuse ? Toujours est-il que parmi tous ces nobles et valeureux enfans des derniers Souverains d’Alais et de Melgueil, c’est tout au plus si l’on a vu scintiller de temps en temps, la mitre d’un Archevêque ou les trophées d’un collier du Saint-Esprit. Les couronnes ducales et les manteaux d’hermine aujourd’hui sont appliqués sur la postérité des écuyers-poursuivans ou des maîtres-des-requêtes.


BEAUVOIR DE GRIMOARD DU ROURE.

Origine : – Guigo-Grimoard, Sire de Beauvoir du Roure et de Montbel, lequel est nommé dans un acte de l’année 1104, avec sa femme Esplandine de Châteauneuf, Baronne de Randon, Grisac, BelleGarde et Bédorèze en Vivarais. — Qualifications héréditaires : — Marquis de Grisac, de Montlaur, de Combalet-sous-Fleurance et de Lonville au pays Chartrain ; Comtes du Roure, de Saint-Remèze et de Beaumont-Brison, Barons de Randon, de Barjac, de Saint-Florens, des Vans, des Baulmes, d’Aignèze, de Largentière, de Bonneval, et trois fois Barons des États de Languedoc. — C’est la branche issue de Guigo du Roure, deuxième du nom, qui a produit en Italie les Ducs d’Urbin, Comtes de Montefeltro, d’Urbanéa, de Sinigaglia, de Pezaro, de Cagli-Saint-Pierre et Princes du Sacré Palais. La postérité de ces Grands-Vassaux romains n’ayant fini