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CHAPITRE II
L’ILIADE. — ANALYSE CRITIQUE DU POÈME

bibliographie

Manuscrits. — Pour l’étude détaillée des manuscrits de l’Iliade, consulter J. La Roche, Die homerische Textcritik im Alterthum, Leipsig, 1866, appendice. — Résumés utiles : A. Pierron, Iliade, t. I, Introduction ; W. Christ, Iliadis Carmina, Proleg., p. 100. — Nous ne mentionnerons ici que les manuscrits les plus importants ou les plus curieux. En voici la liste par ordre d’ancienneté probable :

1o  Plusieurs Papyrus (provenant de tombeaux égyptiens), savoir : a, les deux Papyrus de Batissier, appartenant au Musée du Louvre, l’un, probablement antérieur à l’ère chrétienne, et contenant seulement les débris des 39 premiers vers du livre I ; l’autre, du ier siècle ap. J.-C., offrant 61 fragments de vers ; — b, le Papyrus de Paris (no 3 du Louvre), appelé aussi à tort Papyrus de Drovetti, du ier siècle ap. J.-C., fragment du XIIIe livre (26-47, 107-111, 149-173). Ce papyrus et les précédents ont été publiés in extenso dans les Notices et extraits des manuscrits, t. XVIII, 2e partie ; — c, le Papyrus de Bankes, du ier siècle ap. J.-C., trouvé dans l’île d’Éléphantine, XXIVe liv., 127-804 ; — d, le Papyrus d’Harris, un peu plus récent, XVIIIe liv., 311-617. — En général, tous ces fragments, si intéressants par leur antiquité et si curieux au point de vue paléographique, sont aussi fautifs que mutilés ; la critique du texte n’a presque rien à en tirer.