Chine voulait relie Corée comme tributaire, pour en tirer toutes les ressources possibles.
Et ce fut la guerre sino-japonaise.
Et le Japon, le petit Japon, vainquit la grande Chine.
Alors, les puissances intervinrent. Il paraît mauvais à notre civilisation que la force ne prime pas toujours le droit ! Elles intervinrent pour arrêter la prépondérance du Japon, et pour demander des concessions territoriales.
La Chine elle-même sollicita l’intervention de la Russie, et eut la naïveté et la duplicité de lui demander de l’aider à conserver le territoire de Liao-Tong qu’elle venait de céder au Japon par le traité de paix. La Russie exigea donc l’évacuation des Japonais, prétextant que l’occupation de Liao-Tong aurait pour effet de mettre en danger la capitale de la Chine — (qu’elle menace aujourd’hui par le Transmandchourien) — de ruiner l’indépendance de la Corée — (qu’elle tente d’annexer depuis) — et de compromettre la paix de l’Extrême-Orient — (qu’elle ne désira jamais).
Le Japon dut s’exécuter.
Mais la Chine comprit trop tard qu’elle avait appelé le loup dans sa bergerie. La Russie s’emparait de Liao-Tong et les autres nations d’autres territoires. L’intégralité chinoise était attaquée de toutes parts. On appelle cela le péril jaune !
Au surplus, « l’Allemagne et l’Angleterre n’étaient pas restées inactives. »
« Depuis longtemps, la première guettait une occasion pour se tailler sa part dans le vif de la Chine. Le 1er novembre 1897, deux missionnaires catholiques, mais d’origine allemande, étaient massacrés dans la