d. | l. | v. | 106b. | 106a. | K. |
0,189 | 7,3 | 23,9 | 18,30 | 16,29 | 0,101 |
0,192 | 14,8 | 23,9 | 10,22 | 8,21 | 0,100 |
0,196 | 33,8 | 23,9 | 5,57 | 3,56 | 0,094 |
0,285 | 15,9 | 13,75 | 30,65 | 28,64 | 0,098 |
0,285 | 22,4 | 13,75 | 22,35 | 20,34 | 0,098 |
0,283 | 35,6 | 13,75 | 14,19 | 12,18 | 0,095 |
0,290 | 38,0 | 13,34 | 15,14 | 13,13 | 0,100 |
0,292 | 18,2 | 6,2 | 57,80 | 55,79 | 0,094 |
0,406 | 21,4 | 26,8 | 25,60 | 23,59 | 0,104 |
0,412 | 46,5 | 26,8 | 12,56 | 10,55 | 0,099 |
D’après les lois qui précèdent, l’émanation se diffuse comme un gaz qui serait mélangé à l’air en petite proportion. Le coefficient K représente alors le coefficient de diffusion du gaz dans l’air. Ce coefficient est voisin de ceux trouvés pour certains gaz ; celui relatif à l’acide carbonique dans l’air à 10° est 0,15 environ ; celui de la vapeur d’éther dans l’air est 0,09 environ.
On peut du reste remarquer que le coefficient de diffusion de l’émanation du radium dans l’air est beaucoup plus facile à mesurer que le coefficient de diffusion d’un gaz, le rayonnement du réservoir indiquant à chaque instant la quantité d’émanation qu’il contient.
M. Rutherford et miss Brooks ont déjà fait une expérience pour déterminer le coefficient de diffusion de l’émanation du radium dans l’air[1]. Ils admettent, a priori, que l’émanation se comporte comme un gaz et déterminent le coefficient de diffusion par la méthode de Loschmidt. Ils trouvent que le coefficient de diffusion dans l’air est voisin de 0,08, résultat en accord avec nos mesures.
Nous avons constaté que, dans d’autres circonstances encore, l’émanation du radium se comporte comme un gaz :
1° Un réservoir de volume , contenant de l’émanation, émet un rayonnement J ; on le met en communication avec un deuxième réservoir inactif de volume ; une partie de l’émanation passe
- ↑ Chemical News, 25 avril 1902.