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a toujours un système complet de circulation, et des organes particuliers pour la respiration. Ceux de la digestion et des sécrétions sont à peu près aussi compliqués que dans les animaux vertébrés.

Nous appellerons ces animaux de la seconde forme, Animaux mollusques. (Animalia mollusca.)

Quoique le plan général de leur organisation ne soit pas aussi uniforme, quant à la configuration extérieure des parties, que celui des animaux vertébrés, il y a toujours entre ces parties une ressemblance au moins du même degré dans la structure et dans les fonctions.

La troisième forme est celle qu’on observe dans les insectes, les vers, etc. Leur système nerveux consiste en deux longs cordons régnants le long du ventre, renflés d’espace en espace en nœuds ou ganglions. Le premier de ces nœuds, placé au-dessus de l’œsophage, et nommé cerveau, n’est guère plus grand que ceux qui sont le long du ventre, avec lesquels il communique par des filets qui embrassent l’œsophage comme un collier. L’enveloppe de leur tronc est divisée par des plis transverses en un certain nombre d’anneaux, dont les téguments sont tantôt durs, tantôt mous, mais où les muscles sont toujours attachés à l’intérieur. Le tronc porte souvent à ses côtés des membres articulés ; mais souvent aussi il en est dépourvu.

Nous donnerons à ces animaux le nom d’Animaux articulés. (Animalia articulata.)

C’est parmi eux que s’observe le passage de la