Page:Cuvier - Règne animal 1829 vol I.djvu/22

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sous-genres les espèces qui y appartenaient. Voilà pourquoi l’on doit voir sans étonnement que tel genre de Gmelin est aujourd’hui réparti même dans des classes et des embranchements différents ; que de nombreuses espèces nominales sont réduites à une seule, et que des noms vulgaires sont appliqués tout autrement qu’auparavant. Il n’est pas un de ces changements que je ne sois en état de justifier, et dont le lecteur ne puisse trouver lui-même la preuve, s’il veut recourir aux sources que je lui indique.

Afin d’alléger sa peine, j’ai eu soin de choisir pour chaque classe un auteur principal, d’ordinaire le plus riche en bonnes figures originales, et je ne cite des ouvrages secondaires qu’autant que celui-là ne me fournit rien, ou qu’il est bon d’établir quelque comparaison pour mieux constater les synonymes.

Ma matière, aurait pu remplir bien des volumes ; mais je me suis fait un devoir de la resserrer, en imaginant des moyens abrégés de rédaction. C’est par des généralités graduées que j’y suis parvenu. En ne répétant jamais pour une espèce ce que l’on peut dire pour tout un sous-genre, ni pour un genre ce que l’on peut dire pour tout un ordre, et ainsi de suite, on arrive à la plus grande économie de paroles. C’est à quoi j’ai tendu par-dessus tout, d’autant que c’était là au fond le but principal de mon ouvrage. On remarquera cependant que je n’ai pas employé beaucoup de termes techniques,